Présentation d’Yves Ruhlmann, Qui suis-je ?

« Je suis », suivit de rien est la façon qui me tient la plus à coeur pour me présenter, juste « Je suis »… Une grande partie de ma vie a été basée sur la croyance profondément limitante que je « devais » m’insérer dans ce monde, afin d’être reçu, d’être compris, offert, manifesté, approuvé, accepté, accueilli, et la liste des adjectifs est longue ! C’est un long chemin que celui d’accepter la lumière que nous sommes sans la limiter, ni chercher à la réduire car c’est plus confortable pour certains et pour une partie de notre monde. Aussi, je suis passé par des phases de soumissions aux dictats visant à limiter cette lumière, que ce soit au travers de la recherche de titres et de reconnaissances diverses que part ma propre soumission à mes propres jugements ou ceux des autres. Si bien que même lorsque j’ai fait certains pas francs pour me libérer de ces soumissions, je restais parfois profondément bloqué par mes propres jugements ou recherches de validation extérieure. Jusqu’à ce que je lâche un bon « Je vous emmerde » (Avec Amour et gratitude bien sûr ;-)) qui n’était ni plus ni moins l’expression de la reprise de mon propre pouvoir sur ma propre existence d’être simplement qui je suis.
C’est donc ce « Je suis » qui est le centre et c’est suffisant. Je n’ai donc plus envie de dire ou d’écrire « Je suis musicien, compositeur, artiste, pianiste » et en tout cas, surtout pas si en le faisant cela génère de m’identifier à ces rôles et donc à des cases qui ne pourront jamais supporter l’essence véritable de ce que je suis, tout comme aucune case ne peut dignement contenir l’essence de qui que soit. Ces cases devraient être au maximum des repères mais en aucun cas un système d’identification pour l’ego et la personnalité qui a tellement besoin de reconnaissance et d’être aimé !
Donc pour moi, l’art, la vibration, la musique, la composition, l’alchimie des nombres, des sons et des couleurs, ne me définissent en aucun cas, ce sont en revanche des outils que j’affectionne énormément, mais ils restent des moyens et non une fin. La finalité est bien au-delà de ce que produit l’art quel qu’il soit. L’art est le doigt qui indique un chemin, et quand celui-ci est au service de la conscience, il indique le chemin du coeur, de l’élévation, de la transcendance.
Une manière pour moi d’indiquer cela dans la manière dont je me présente et qui me relie à toutes mes aspirations, c’est de le faire au travers du mot « vibration ». La vibration est cette onde qui relie tous les phénomènes manifestés et non manifestés, tangibles et intangibles et pourtant bel et bien perceptibles. Alors que cette vibration soit celle du coeur, d’une prière ou d’un chant, vibrons la à l’unisson et créons le monde dans lequel nous avons toujours rêvé d’être et de vivre, de coexister et de co-créer.
Vous trouverez dans cette vidéo plus d’informations sur mon cheminement actuel :
Qu’est-ce que je fais ?
Essentiellement je créé, je crée avec les sons les formes et les couleurs en harmonie avec ma perception des lois naturelles du langage musical tel qu’il s’est révélé à moi, au fur et à mesure de mes travaux de recherche. Je suis dans une recherche d’équilibre constant entre inspiration pure et musique des nombres, entre intuition et architecture, entre Yin et Yang. Les mathématiques, les nombres, la combinatoire, les fractions, les formes, l’architecture, les structures complexes sont autant pour moi de source d’inspiration que l’est le coeur, l’inspiration mélodique, harmonique, l’improvisation, le feeling.
Je compose dans beaucoup de formes allant des formes les plus classiques, musique de chambre, symphonique, à des musiques telles que les boucles vibratoires qui ont des fonctions purement énergétique, en passant par de l’improvisation, de la musique choral, de la musique pour l’image, et plein d’autres.
Mes inspirations actuelles se tournent beaucoup vers la dimension vibratoire de la musique, comme c’est le cas pour la composition de mantra.
Pourquoi je le fais ?
Je suis animé par une sorte de foi depuis que je suis adolescent, avec cette conviction que « la beauté sauvera le monde ». Certains ouvrent leur conscience de manière spectaculaire après un choc, un accident, une NDE (expérience de mort imminente). Pour moi j’ai reçu cette claque âgé de 15 ans, alors que j’étais un adolescent rebelle, dont peu auraient parié qu’il y avait la moindre dose de conscience ou de sensibilité (visible). La claque que j’ai reçue, est une claque de beauté. Certaines oeuvres du répertoire classique et notamment certaines pages musicales d’Ennio Morricone, m’ont ouvert des espaces de conscience insoupçonnés, j’ai été frappé de beauté, et j’ai su au travers de la beauté de la musique que quelque chose de plus grand que tout ce que je pouvais voir était là, à la fois au-delà de nos yeux et sous nos yeux. Cet au-delà, appelez-le comme vous voulez : Dieu, la vie, l’univers, la beauté, cela m’est complètement égal. Mais s’il y a ne serait-ce qu’une personne qui vive une expérience similaire de la vie et de son ouverture de conscience comme ce fut le cas pour moi, à l’écoute de ce que je crée, alors ma mission est remplie ! Alors que dire si cela s’étendait à deux, dix, mille, dix mille, un million de personnes ?